Contribution à un débat - (Courrier d'été et Notes Conjoncturelles)
Date de publication:
4/8/2011
LE CADRE HISTORIQUE ET L'ORDRE DES FAITS
Un meurtre c'est un meurtre d'où qu'il vienne et qu'elles qu'en soient les motivations.
La conscience collective se révolte au tragos et à la mort d'homme et exprime, vis à vis du sang, l'antique condamnation d'Abraham. Ce que le droit ne peut cependant décréter par lui même c'est la qualification juridique et morale du geste. Folie démentielle, acte politique, terroriste ou insurrectionnel ?
L'ordre des faits éclaire peut être l'ordre des motivations.
Depuis le 11 Septembre nous sommes en guerre contre le terrorisme, et l'offensive islamiste qui a débuté en 1979 avec le retour de l'Ajatollah Khomeini en Iran, est une vague longue, durable et déferlante.
Cette guerre n'est pas finie car l'offensive historique de l'Islam radical s'est amplifiée et a pris trois formes conjointes: politico-culturelle (inadaptations, prêches, retour au Khalifat), politico-stratégique (conflits asymétriques) et économique et sociale (immigrations incontrôlées). A l'emploi d'une violence endémique dans toutes les régions du monde s'est couplée une occupation lente, incessante et caractérisée de l'espace public des sociétés ouvertes et une utilisation abusive du « jus publicum européeum » contre l'esprit des lois des pays d'accueil. Une flagrante insoumission aux contraintes sociales, aux coutumes et aux mœurs de ces derniers, de la part des minorités ethniques, politiques et religieuses a été monnaie courante. En Europe l'inaction des gouvernements face à une immigration de peuplement et de conquête spirituelle, constituant le revers de la globalisation, a creusé des dégâts difficilement réversibles. En Norvège le pourcentage des immigrés est de l'ordre d'environ 10% de la population et s'est accompagné comme partout d'une islamisation grandissante et d'une criminalité et insécurité confirmées par tous les rapports ministériels et de police judiciaire.
Dérèglementée, moléculaire, individuelle et collective cette immigration, non intégrée et communantarisée a été globalement assistée, tout en demeurant hostile aux pays d'accueil. Sa présence et ses droits ont été justifiés en termes d'humanisme et de solidarisme social par les élites « de progrès » des pays d'immigration.
Au regard sociologique, cette vague a secoué en profondeur les équilibres démographiques, culturels et religieux en Occident et en Europe.